
Alors que le gouvernement doit faire face à la fronde d'une partie des députés UMP, Nicolas Sarkozy et François Fillon ont décidé de rester sur les positions prisent lors du Comité Interministérielle de la Sécurité Routière du 11 mai.
Hier, en déplacement dans le Var, le chef de l'État a fait valoir l'importance de faire baisser le nombre de morts sur les routes en France. "Je ne laisserai pas repartir le nombre de morts sur la route à la hausse. Je ne céderai pas sur cet objectif", a-t-il déclaré lors de l'inauguration d'une gendarmerie à La Londe-les-Maures (Var). Les accidents de la route font environ 4 000 morts chaque année en France et "la moitié de ces personnes sont totalement innocentes", a rappelé Nicolas Sarkozy. "Elles ont eu comme seule responsabilité d'avoir croisé un chauffard, un assassin sur leur chemin", a ajouté le chef de l'État.
Aujourd'hui c'est François Fillon qui a déclaré qu’il n’y avait "pas de débat possible sur la nécessité de respecter les limitations de vitesse". L'augmentation du nombre de morts sur la route depuis le début de l'année 2011 "est une situation qui a conduit le gouvernement à réagir avec force et rapidité, car nous sommes sur des sujets à propos desquels nos concitoyens doivent comprendre, à travers la force des messages délivrées, qu’il y a de nouveau des efforts à faire", a ajouté M. Fillon.
A propos de la mesure qui consiste a supprimer les panneaux annonçant les radars, le chef du gouvernement a précisé "que c’est une mesure qui est importante : lorsqu’on a commencé à mettre des radars sur les routes (…), ces panneaux avaient une valeur éducative, pédagogique. Aujourd’hui, nous savons bien qu’il n’en est plus rien", a-t-il relevé. Selon lui, "il ne faut pas être hypocrite, nous savons comment fonctionnent ces panneaux : on freine avant le panneau et on réaccélère juste après le radar. Personne ne vous dira que les choses ne se produisent pas de cette façon". "Il n’y a pas de débat possible sur la nécessité de respecter les limitations de vitesse", a martelé le Premier ministre.
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