
Le problème, c'est que les gendarmes avaient mal réglé le radar. En effet, la route de Saint-Jean-d'Angély à Rouillac, même si elle est située en agglomération, est limitée à 70 km/h. Les gendarmes venus d'Angoulême ont manqué de noter cette subtilité et ont calé le radar sur une vitesse maximum autorisée de 50 km/h.
La plupart des automobilistes se sont fait avoir et pour certains plusieurs fois. Quand les premières contravention ont commencé à arriver, la mairie s'est transformée en bureau des doléances. Normalement, même verbalisé à tort, l'automobiliste doit consigner sa contravention pour pouvoir contester.
Devant cet état de fait et au vu de l'erreur flagrant, le maire de Rouillac a pris le dossier en main et contacté le colonel de gendarmerie qui a décidé d'annuler la journée entière de PV sur Rouillac. «Les personnes verbalisées n'ont pas à payer. Quant à celles qui ont déjà réglé l'amende, elles seront remboursées».
Ce n'est pas la première fois qu'un évènement similaire se produit, par exemple à Vendôme en 2008. Cela arrive parfois également pour des radars fixes comme ce fut le cas sur le périphérique de Lyon l'année dernière.
Moralité : Vérifiez bien la limitation de vitesse quand vous recevez un PV pour excès de vitesse !
Source: La Charente Libre
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